Les voitures parmi les plus économiques

Publié par André le 04/05/2023

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Difficile, en l’absence du fameux prix de revient kilométrique (PRK), non publié récemment, de savoir quels sont les modèles les plus économiques du marché. Voici cependant quelques pistes et exemples.

Pour établir la liste des modèles les plus économiques, il convient de prendre en compte de nombreux paramètres. Le prix d’achat tout d’abord, la consommation, le coût d’entretien, le tarif d’assurance, la durée de détention, la décote, etc. Tout dépend également de la catégorie de véhicule, une petite urbaine restera toujours moins chère qu’un gros SUV. La motorisation et le type de carburant ou d’énergie auront également un rôle prépondérant.

Si certains modèles essence demeurent économiques à l’achat et en consommation, certains diesel le sont plus encore. Depuis un moment, il faut aussi prendre en compte l’offre électrique, même si la plupart des modèles sont encore souvent onéreux à l’achat. Sans oublier les nombreux modèles hybrides dont certains se révèlent particulièrement économiques, en particulier les modèles hybrides “classiques”, nettement plus abordables que les modèles hybrides rechargeables qui ne le deviennent que si l’on les recharge très régulièrement, ce qui est loin d’être toujours la cas. Certains carburants alternatifs offrent, eux aussi, de réels avantages financiers. C’est le cas des modèles qui fonctionnent en bi-carburation essence-GPL (gaz de pétrole liquéfié) ou essence-GNV (gaz naturel pour véhicules), ainsi que les essence- E85 (bioéthanol).

Les modèles essence & diesel :

On trouve de nombreux modèles essence très abordables et/ou sobres parmi lesquels de nombreux petits modèles citadins ou polyvalents. C’est le cas des Hyundai i10/Kia Picanto, Suzuki Ignis, Volkswagen Up! ou encore des petites polyvalentes comme les Dacia Sandero, Citroën C3, Peugeot 208, Renault Clio et autres Ford Fiesta, Opel Corsa, Volkswagen Polo, etc. Sans oublier certains petits SUV comme les Citroën C3 Aircross, Peugeot 2008, Renault Captur et autres Ford Puma ou Volkswagen T-Cross. Ainsi que certaines familiales compactes comme les Citroën C4, Peugeot 308, Renault Mégane ou encore Ford Focus et Opel Astra. La plupart étant désormais motorisées par de petites mécaniques 3-cylindres.

Côté diesel, s’il n’existe plus aucun modèle purement citadin, l’offre demeure très abondante chez les petites polyvalentes, les SUV urbains ou encore les familiales compactes. Sans oublier tous les modèles des catégories supérieures, qu’il s’agisse de berlines ou de SUV. Leur principal intérêt demeurant des consommations inférieures à celles de leurs homologues essence sachant que le rendement d’un moteur diesel reste intrinsèquement meilleur.

Les modèles hybrides :

Si l’offre de modèles hybrides est devenue de plus en plus riche, il convient de distinguer trois technologies différentes. Les micro-hybrides (ou mild-hybrid) sont dotés d’un petit moteur électrique – ou alterno-démarreur – peu puissant fonctionnant en 12 ou 24 volts et ne servant qu’à seconder le moteur thermique essentiellement lors des phases de démarrage ; certains petits modèles en sont dotés comme les Fiat 500 ou Suzuki Swift. Viennent ensuite les hybrides classiques dotés d’un plus gros – et plus puissant – moteur électrique qui vient épauler le moteur thermique et en renforcer les performances. Cette machine électrique étant capable, dans certaines conditions, de fonctionner seule. Enfin, les hybrides rechargeables sont, comme leur nom l’indique, des hybrides dont la machine électrique peut être rechargée et permet de faire évoluer la voiture en mode tout électrique durant plusieurs dizaines de kilomètres voire parfois plus de 100. A condition d’être régulièrement rechargée. S’ils ne le sont pas, ces modèles vont, au final, consommer autant, voire plus, qu’un modèle thermique !

Les modèles électriques :

Entièrement mus par une – ou plusieurs – machine électrique, ces modèles offrent l’avantage d’être très économes en carburant. Plus ou moins selon l’endroit où l’on ravitaille (chez soi sur le secteur, chez soi sur une wall-box, sur une borne publique plus ou moins coûteuse selon la puissance de charge). Inconvénients, outre une autonomie le plus souvent encore limitée, voire très limitée, variant d’une centaine de kilomètres à 500 km pour les modèles les plus haut de gamme, et un nombre encore insuffisant de bornes de recharge, des tarifs d’achat encore élevés. A l’exception de la petite Dacia Spring, modèle le plus abordable, et le plus diffusé, du marché !

Les carburants “alternatifs” :

Certains modèles fonctionnent en bi-carburation : essence-GPL, essence-bioéthanol ou essence-GNV. Principal avantage de ces carburants, des tarifs à la pompe nettement moins élevés que le super sans plomb et le gazole. Rares sont cependant les constructeurs à proposer de tels modèles. Les modèles GPL sont essentiellement chez Dacia avec les Sandero, Jogger et Duster, les bio-éthanol-E85 chez Ford avec les Puma, Focus, Kuga et Transit Connect. Quant au GNV, depuis que les modèles Seat et Skoda ne sont plus proposés, seules subsistent les Volkswagen Up! et Polo.