Voiture électrique : comment connaître son autonomie ?

Publié par André le 01/10/2023
Voiture électrique : comment connaître son autonomie ?

L’autonomie d’un modèle électrique est d’autant plus importante qu’elle est souvent très limitée et particulièrement sensible aux conditions.

Rappelons que l’autonomie d’une voiture électrique correspond au nombre de kilomètres qu’elle peut parcourir en une seule charge.

Il faut faire la différence entre l’autonomie officielle, annoncée par le constructeur, et l’autonomie réelle. L’autonomie officielle est aujourd’hui édictée par la norme WLTP, obligatoire depuis le 1er janvier 2019. Ce cycle d’homologation (Worldwide Harmonized Light-Duty Vehicles Test Procédure) correspond à des tests en laboratoire et des essais en conditions réelles qui déterminent les niveaux de consommation et d’émission de CO2 ainsi que l’autonomie. Cette norme demeure généralement assez “optimiste” et a tendance à annoncer une autonomie plus élevée qu’elle n’est en réalité en minimisant la consommation moyenne. Elle s’avère cependant plus réaliste que ne l’étaient les anciens chiffres de consommation moyenne de nos bonnes vieilles voitures thermiques qui annonçaient des consommations moyennes très en deça de la réalité !

Il convient donc, lors de l’achat d’une voiture électrique, de ne pas prendre pour argent comptant l’autonomie officielle annoncée par le constructeur. Il conviendra de la réduire d’environ 20%…

Autonomie moyenne

L’autonomie varie beaucoup d’un modèle électrique à l’autre selon sa taille, son prix et la capacité de sa batterie. Entre une petite citadine, type Dacia Spring ou Renault Zoe, et une grande routière, type Tesla ou Audi e-tron, elle va varier d’une centaine de kilomètres à près de 600 km. La moyenne se situe actuellement autour de 300 à 350 km. Ces autonomies tendent cependant à augmenter petit à petit grâce aux progrès techniques et à l’augmentation de la taille et de la capacité des batteries.

Comment calculer l’autonomie ?

On calcule l’autonomie (exprimée en kilomètres) en divisant la capacité de la batterie (kWh), à prendre en valeur nette, par la consommation moyenne (kWh/100 km) puis en multipliant le résultat par 100.

Exemple pour une Skoda Eniaq iV RS disposant d’une batterie de 77 kWh (capacité nette) et annoncée pour une consommation moyenne de 17,2 kWh :

77 divisé par 17,2 = 4,47 x 100 = 447 km.

Les facteurs qui influent sur la consommation et l’autonomie

Comme pour une voiture thermique, la conduite, le parcours, les conditions météo ou encore l’usage de certains équipements de confort sont autant de facteurs qui vont influencer la consommation. Sauf qu’un modèle électrique se révèle encore plus sensible à ces éléments.

La conduite

Vitesse élevée et franches accélérations vont immédiatement gréver la consommation. La conduite d’une voiture électrique réclame quelques bonnes habitudes comme le fait d’utiliser au maximum le frein moteur (le plus souvent ajustable selon différents modes) qui va permettre de mieux recharger les batteries et d’adopter une conduite coulée.

Le parcours

Un long trajet autoroutier va s’avérer fortement énergivore du fait que l’on ne va que très rarement décélérer, les batteries ne vont donc pas ou peu se régénérer. Autre exemple, un parcours en montagne va augmenter la consommation en montée laquelle sera en partie compensée lors de la redescente où les batteries vont se recharger.

Les conditions météo & les accessoires

Les batteries n’aiment pas le froid qui va les vider d’une partie de leur capacité. Elles n’aiment pas non plus les fortes chaleurs. L’utilisation de certains équipements de confort, comme la climatisation en particulier, va avoir une influence non négligeable sur la consommation.

Quelques astuces pour augmenter votre autonomie

  • une batterie est optimale entre 20 et 80% de charge ; essayez, dans la mesure du possible, de rester dans cette fenêtre de charge idéale. Sauf en cas de long trajets durant lesquels vous n’aurez pas toujours le choix.
  • chargez régulièrement votre batterie en plusieurs petites charges plutôt que d’effectuer de longues charges qui vont la faire chauffer.
  • chargez lentement en privilégiant les charges lentes plutôt que les charges rapides, pour éviter qu’elle ne chauffe trop. Sauf, là encore, sur les longs trajets où le confort d’un super-chargeur ultra-rapide est un plus évident.
  • garez si possible votre voiture à l’abri afin d’éviter les variations de température et roulez régulièrement.

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