Essai Dacia Duster : un rapport prestations/prix imbattable

Lancée en 2010, le premier Dacia Duster s’était rapidement imposé comme l’un des meilleurs SUV familiaux du marché. Apparue fin 2017, et subtilement restylée fin 2021, cette seconde génération n’a fait que conforter son succès. Elle s’est même hissée à la neuvième place des ventes, juste devant son cousin le Renault Arkana.

Outre son design sobre mais séduisant, ce Duster II impose un tarif imbattable, à partir de 16 990 € ! Pas de miracle cependant, pour contenir ses tarifs, cette seconde génération n’a renouvelé que son plumage, pas son ramage. Si sa carrosserie est entièrement nouvelle, plate-forme et motorisations sont conservées. Inchangé, son gabarit demeure compact avec 4,34 m de longueur. Il capitalise sur son design très personnel, qui plaît tant, en le faisant évoluer en douceur afin de paraître à la fois plus cossu et plus robuste. Parmi les évolutions, une nouvelle face avant avec des optiques déplacées aux extrémités de la calandre, pour qu’il paraisse plus large. Sur le côté, de faux extracteurs derrière les ailes avant, façon Range-Rover, et une ceinture de caisse plus haute, pour inspirer une plus grande robustesse. A l’arrière, il adopte de nouveaux feux carrés, façon Jeep Renegade, qui chevauchent désormais le hayon. Cerise sur le gâteau, il s’est offert un second petit restylage, en septembre dernier, tout juste un an après celui de mi-carrière. A l’occasion de l’adoption du nouveau logo Dacia Link, il reçoit une planche de bord remaniée et quelques retouches cosmétiques extérieures le rendant encore plus séduisant.

Dacia Duster : vie à bord

L’habitacle n’est pas en reste avec une planche de bord entièrement redessinée. Laquelle a troqué, à l’occasion de son dernier restylage, ses aérateurs ronds contre des rectangulaires. Les molettes de réglages de la climatisation ne dépareraient pas à bord d’une… Audi ! L’écran multimédia est devenu plus accessible et plus lisible en migrant sur le haut de la console centrale. Les sièges ont été redessinés et bénéficient d’une assise allongée tandis que le volant qui n’était ajustable qu’en hauteur l’est également en profondeur. Un ensemble de détails qui améliorent l’ergonomie et le confort. Inchangée, elle aussi, l’habitabilité s’avère suffisante pour une petite famille. A un petit bémol près, le coffre perd 30 litres de volume, à 445 litres, pour cause d’insonorisation renforcée, tandis que la modularité se limite à des dossiers de banquette rabattables 40/60, dès le deuxième niveau de finition. Une fois rabattus, le volume du coffre grimpe à 1 623 litres.

Dacia Duster : sur la route

La première bonne surprise vient du confort. Plutôt moelleux et dotés d’un maintien renforcé, les sièges s’accordent parfaitement avec un amortissement souple mais jamais laxiste pour offrir un confort dont pourraient s’inspirer certains SUV premium. L’insonorisation s’avère, elle aussi, de très bon niveau. Grâce à des vitrages avant à l’épaisseur augmentée, nombre de matériaux insonorisants et une réduction des vibrations, Renault annonçait lors du lancement avoir divisé par deux le nombre de décibels !

Second motif de satisfaction, l’agrément de conduite avec une nouvelle direction à assistance électrique variable à la fois plus directe, plus précise et plus légère. Elle offre en sus une meilleure filtration, au bénéfice du confort de conduite. Pas de surprise côté comportement. A défaut de dynamisme, ce Duster fait montre d’une bonhommie rassurante et tient fort bien le plancher. Il renforce encore sa sécurité quand il se dote d’une transmission intégrale (Blue dCi 115 4×4) et révèle au passage de réelles aptitudes en tout-terrain. De quoi en faire une alternative à certains petits 4×4 baroudeurs comme le Suzuki Jimny.

Dacia Duster : les motorisations

Si l’offre mécanique se limite à quatre moteurs, elle donne le choix entre trois carburants. Le petit 3-cylindres turbo 999 cm3 de 100 ch (Eco-G 100) fonctionne indifféremment au sans-plomb ou au GPL. Vient ensuite un nettement plus performant 4-cylindres 1.3 litre turbo de 130 ch (TCe 130), qui se décline également en une version 150 ch (TCe 150 EDC), associée à l’excellente boîte robotisée à double embrayage EDC 6 rapports. Puis enfin un diesel, le 1.5 dCi de 115 ch qui donne accès à l’efficace transmission intégrale.

S’y ajoutent, côté occasions, plusieurs anciennes motorisations : 1.6 SCe 115 ch essence/GPL, 1.2 TCe 125 ch et déjà le 1.3 TCe 130 qui fût un temps aussi disponible en 4×4, tout comme les 1.6 SCe et 1.2 TCe 125. Le 1.5 dCi était alors également décliné en versions de 90, 95 et 110 ch.

Dacia Duster : l’équipement

Côté équipement, c’est Noël en Roumanie puisque ce Duster dispose notamment, dès sa finition de base Essentiel, de 6 airbags, d’un limiteur de vitesse, de l’allumage automatique des feux, des fixations Isofix, de la fermeture centralisée et des lève-vitres avant électriques. La finition Expression y ajoute un régulateur de vitesse, des antibrouillards, des radars de recul, un système multimédia avec écran 8” et interface smartphone, des rétroviseurs électriques dégivrants et des jantes alu de 16”. La Journey complète sa dotation par une alerte d’angles morts, une clim’auto, des essuie-glaces auto, une caméra de recul, un GPS et des jantes alu de 18”. Et sur la Journey +, une carte mains-libres, une caméra multivues et une “vraie” roue de secours.

Dacia Duster : notre avis

Encore plus séduisant esthétiquement, plus confortable, plus agréable à conduire, mieux équipé et toujours très bon marché, le Duster demeure le SUV familial le plus compétitif du marché. Ni plus ni moins !

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