Essai Peugeot 3008 : le chouchou des français

Publié par André le 27/09/2022
Essai Peugeot 3008
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Essai Peugeot 3008 : le chouchou des Français
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Peugeot 3008 hybrid
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Peugeot 3008 détails
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Peugeot 3008 arrière
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Peugeot 3008 intérieur
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Six ans après son lancement, le Peugeot 3008 demeure le SUV familial préféré des français. On le retrouve en nombre dans les concessions du groupe Gueudet.

Lancé en 2016, le Peugeot 3008, qui a obtenu le titre envié de Voiture de l’Année 2017, figure toujours dans le Top 10 des modèles les plus vendus de l’Hexagone. Il s’est même un temps hissé sur le podium, à la troisième place, derrière les indétrônables Renault Clio et Peugeot 208. Un succès qu’il doit en premier lieu à un design acéré qui plaît tant, insufflé par Gilles Vidal, aujourd’hui passé chez… Renault. Rappelons que l’esthétique d’un modèle demeure sa première raison d’achat.

Intervenu à l’automne 2020, son restylage de mi-carrière est tout en nuance, ce qui est le propre des modèles bien nés qui n’ont pas besoin de lourdes retouches esthétiques pour continuer de plaire. La principale évolution concerne la face avant. Redessinés, sa calandre et ses projecteurs full LED sont soulignés par des feux diurnes verticaux en formes de crocs, chers à Peugeot, que l’on retrouve sur les 208, 2008 et 508. Le nez de capot arbore quant à lui un nouveau monogramme 3008 tandis que des écopes latérales verticales – factices – et un sabot peint ajoutent à sa sportivité. De quoi renforcer son dynamisme tout en l’élargissant visuellement. Les retouches sont plus nuancées au niveau de la poupe qui se contente de nouveaux feux full LED, caractérisés chacun par trois griffes en relief, ainsi que des clignotants à défilement. Disponible sur les finitions hautes GT, une nouvelle option Black Pack intègre des éléments de design assombris(calandre, logo, monogrammes, sabot avant, enjoliveurs d’ailes, jantes…).

Peugeot 3008 : vie à bord

Dotée d’une forte personnalité et d’une finition de très belle facture, la planche de bord du Peugeot 3008 s’est contentée de quelques infimes retouches : outre de nouvelles garnitures sur la planche de bord – avec d’élégants placages en bois sur les finitions hautes – les contre-portes et la sellerie, cette version restylée voit son écran multimédia tactile passer de 8 à 10 pouces (sauf sur la finition de base Active). Précisons toutefois que la taille de l’affichage ne progresse pas, mais intègre simplement, de chaque côté, les informations concernant la climatisation. Enfin, le combiné numérique de 12,3 pouces bénéficie d’une définition et d’un contraste améliorés, sans toutefois bénéficier d’un affichage 3D.

Ce poste de conduite séduit toujours autant avec son imposante console centrale orientée vers le conducteur et dotée de petites touches piano, et son fameux i-Cockpit, caractérisé par son mini-volant et son petit combiné-compteurs en position haute. Reste à se familiariser avec une position de conduite particulière, qui impose, le plus souvent, d’avoir le volant “sur les genoux” afin de bien lire les compteurs. Certains conducteurs de petite taille lui reprochent aussi ses imposant montants de pare-brise qui, associés aux rétroviseurs extérieurs de grande taille, amputent un peu la visibilité trois-quarts avant.

Aux places arrière, on bénéficie d’une habitabilité dans la moyenne de la catégorie, à même de satisfaire une petite famille, avec un espace aux jambes correct. Classique, la modularité se limite à des dossiers rabattables 40/60%. Certains concurrents comme, par exemple, le cousin Citroën C5 Aircross avec lequel le Peugeot 3008 partage sa plateforme, se révèlent plus habitables, ce dernier disposant de trois sièges individuels et coulissants. Quant au volume de chargement, dans la bonne moyenne, il offre de 520 litres, extensibles à 1 500 litres, dossiers rabattus. Un volume qui perd toutefois 125 litres sur les versions hybrides.

Peugeot 3008 : sur la route

S’il est un domaine où le Peugeot 3008 n’a de leçon à recevoir de personne, c’est celui du comportement routier. Mariant précision de la direction, rigueur des trains roulants et efficacité de l’amortissement, ses qualités dynamiques lui confèrent non seulement une sécurité active de premier ordre, mais aussi un remarquable agrément de conduite. Des qualités encore décuplées sur la version Hybrid4 qui dispose, dans les phases où les moteurs électriques et thermique sont sollicités conjointement, de quatre roues motrices, un second moteur électrique étant implanté sur le train arrière.

Nous serons un tout petit peu moins élogieux sur le confort dont la – relative – fermeté privilégie l’efficacité, en particulier avec les jantes de 18 pouces. Loin de se montrer inconfortable, son amortissement a juste tendance à quelque peu balloter les occupants sitôt que le revêtement n’est pas parfaitement lisse. Ici encore, le Citroën C5 Aircross fait mieux.

Peugeot 3008 : les motorisations

Côté motorisations, le Peugeot 3008 ne propose que quatre blocs. Un moteur essence, le petit 3-cylindres 1.2 litre PureTech de 130 ch, plutôt agréable, notamment quand il est associé à l’efficiente transmission automatique EAT 8 rapports, mais un peu juste en charge. Les gros rouleurs lui préfèreront le diesel 1.5 BlueHDi 130 ch, nettement plus sobre, et bénéficiant d’un couple plus généreux (300 Nm). Mais la raison militera en faveur de la version Hybrid 225 ch qui, en mariant 4-cylindres 1.6 turbo et moteur électrique, associe performances et sobriété, tout en se révélant écologiquement correcte ! Quant à l’Hybrid4, elle dispose de 300 ch et d’une transmission intégrale.

Peugeot 3008 : notre avis

S’il n’est ni le plus habitable ni le plus confortable des SUV familiaux, le Peugeot 3008 dispose encore de sérieux arguments parmi lesquels une ligne toujours aussi séduisante, une finition soignée, et surtout un agrément de conduite et un comportement qui font toujours référence.

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