Essai Renault Twingo : la coqueluche des mini-citadines

Publié par André le 20/12/2022
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Renault Twingo Electric
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Moins originale que son aïeule de 1993, cette actuelle Twingo conserve de sérieux atouts qui en font l’une des meilleures micro-urbaines.

Dévoilée au Mondial de Paris en octobre 1992, quelques mois avant sa commercialisation, la première génération de Twingo avait fait l’effet d’une bombe. Avec son design monocorps ultra original et son gabarit compact (3,43 m), elle avait révolutionné la catégorie des micro-citadines, encore très conventionnelle à l’époque avec des modèles comme la Mini originelle, les Citroën AX et Peugeot 106 ou la Fiat Panda. Un succès colossal avec pas moins de 2,4 millions d’unités vendues. Après une deuxième génération (2007), moins originale mais toujours séduisante, ce troisième opus fut lancé en septembre 2014, et restylé au printemps 2019.

Fruit d’un accord entre Renault et Smart, cette Twingo n’est autre que la cousine de l’ancienne Smart ForFour. Sa carrosserie toute en rondeurs, avec un poste de conduite très avancé, dispose, pour la première fois, de 5-portes, mais conserve des dimensions qui préservent sa vocation de micro-citadine, avec une longueur de 3,62 m, soit 10 cm de moins que la Twingo 2. Si son design est censé, selon Renault, s’inspirer de celui de son illustre aïeule, la Renault 5 de 1972, voire même de sa bestiale version 5 turbo (!), elle fait plutôt penser à la craquante petite Fiat 500, sa principale rivale. Ce qui est plutôt flatteur. Comme l’italienne, elle jouit d’un design assez ludique, renforcé par des coloris pimpants comme le orange ou le bleu dragée. Devenues très rares, ses concurrentes ont pour noms, outre la Fiat 500, désormais en tête des ventes du segment grâce à la version électrique 500e, Dacia Spring – électrique elle aussi – Hyundai i10/Kia Picanto ou Toyota Aygo X.

Renault Twingo : vie à bord

En plus de son poste de conduite très avancé, cette Twingo se distingue par une position de conduite étonnamment haut perchée pour une micro-citadine, au bénéfice de la visibilité. De quoi plaire à la gent féminine, qui représente d’ailleurs l’essentiel de ses adeptes. On retrouve un design et des coloris intérieurs très ludiques avec des éléments de la planche de bord reprenant la teinte de la carrosserie. Si les matériaux sont simples, avec prédominance de plastiques durs, leur qualité est d’un niveau correct. On peut disposer d’un toit panoramique en toile, coulissant.

Et les espaces de rangement sont légion avec pas moins de 52 litres de contenance totale. Ce qui compense – un peu – un coffre qui ne dispose que de 188 litres puisqu’il est encombré par le… moteur, rançon de la collaboration avec Smart. Lequel moteur transforme le coffre en véritable four. Mieux vaut ne pas y ranger ses produits congelés ! Volume qui peut toutefois être étendu à 980 litres grâce à des dossiers arrière rabattables 50/50 (monobloc sur les finitions de base) et peut offrir une surface de chargement de 2,20 m de long (et même 2,55 m jusqu’à la base du pare-brise) avec le dossier avant droit rabattable. Une valeur record pour une micro-citadine. Si elles ne sont pas plus vastes que sur la précédente Twingo, ses deux petites places arrière sont en revanche très facilement accessibles grâce aux 5 portes !

Renault Twingo : sur la route

Outre une bonne position de conduite, une fois habitué à sa hauteur, et une excellente visibilité, on profite d’un petit volant cuir (option), à méplat – comme sur une sportive ! La première bonne surprise vient de sa remarquable maniabilité, avec un diamètre de braquage record de 8,60 m, que seule l’ancienne petite Toyota iQ parvient à battre. Il est aidé par un angle de braquage des roues de 45°. Un atout de plus dans la “jungle urbaine”, complété par une direction très légère et une commande de boîte remarquable de précision (merci Smart !).

Sur route, malgré son implantation mécanique “tout à l’arrière”, comme les vieilles Renault 4CV et autres R8 et R10 (!), cette Twingo jouit d’un bel équilibre grâce, notamment, à une répartition des masses très favorable et un antidérapage ESC du genre très interventionniste.

Côté confort, cette micro-citadine est loin d’offrir le moelleux de sa devancière. Son amortissement est à l’image de ses sièges allemands, à savoir ferme, mais pas inconfortable. Quant au petit 3-cylindres, caché tout là-bas dans le coffre, il se révèle on ne peut plus discret au quotidien, ne donnant un peu de voix que sur autoroute. Et il demeure quasi inaudible sur la version électrique.

Renault Twingo : les motorisations

Sous le plancher du coffre, le petit 3-cylindres Renault offre/offrait trois niveaux de puissance, selon les millésimes. En version atmosphérique de 999 cm3 (SCe), il dispose de 70 ou 65 paisibles chevaux, suffisants pour un usage exclusivement urbain. Puis 90/95 ch nettement plus vaillants, en 898 cm3 turbo, disponible avec l’excellente boîte robotisée à double embrayage Getrag. Un bloc aujourd’hui abandonné qui développait même 110 ch sur l’ancienne version GT, boîte manuelle ou robotisée. S’y ajoute, depuis septembre 2020, une version Electric offrant l’équivalent de 82 ch, mais dont l’autonomie officielle demeure inférieure à 200 km. Une motorisation cependant nettement plus agréable et performante que la SCe 65 ch, seule motorisation thermique encore proposée.

Renault Twingo : l’équipement

Dès sa finition de base Authentic, la Twingo ne fait l’impasse sur aucun équipements de sécurité avec, notamment, l’antidérapage ESC, 4 airbags, un limiteur de vitesse, et un système de contrôle de pression des pneus, complétés par l’allumage automatique des phares, les lève-vitres électriques et la fermeture centralisée. La finition Equilibre y ajoute une clim’auto, l’allumage automatique des essuie-glaces, le système multimédia Easy Link avec écran 7” et interface smartphone ou encore les rétroviseurs extérieurs électriques et dégivrants. La Techno renforce encore sa dotation avec un régulateur de vitesse, une aide au parking arrière avec caméra, un siège conducteur réglable en hauteur et un volant cuir. La SL Urban Night dispose en outre d’une alerte de franchissement de ligne, d’un GPS, d’un chargeur par induction ou encore de jantes alu de 16”.

Notre avis

Moins originale que son aïeule de 1993, cette Twingo conserve de sérieux atouts parmi lesquels une remarquable maniabilité, une grande douceur de conduite et la praticité de ses 5-portes, très rares sur le segment. La version thermique SCe vaut avant tout pour son tarif très sage tandis que l’électrique permet de rouler branché ! Dans les deux cas, sa vocation demeure essentiellement urbaine.

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