Comment bien entretenir sa voiture électrique ?

Publié par Romain le 25/05/2023

Si elle bénéficie d’une grande fiabilité, une voiture électrique doit tout de même faire l’objet d’un entretien régulier. Ce qu’il faut savoir.

Changement d’univers, changement d’habitudes. Depuis de nombreuses décennies, conducteurs et conductrices sont habitué(e)s à l’entretien d’un véhicule classique, essence ou diesel. Au cours de la vie de la voiture, différentes étapes d’entretien sont nécessaires : vidange de l’huile moteur, remplacement des plaquettes de freins, changement des pneumatiques ou encore substitution de la courroie de distribution. Or, nous assistons à la bascule progressive du marché automobile vers la voiture électrique. Et ceci remet en cause nos habitudes en matière d’entretien.

Ce qui change

Premièrement, les moteurs asynchrones ou synchrones « zéro émission » utilisés par les constructeurs sont issus d’une technologie très simple et n’ont pas besoin d’entretien particulier. Pas de vidange d’huile, pas de courroie de distribution à remplacer. Le nombre de pièces en mouvement est largement inférieur, contribuant à leur grande fiabilité, tandis que les aimants ne s’usent pas au cours de la vie du véhicule. Pas de joint de culasse, de turbo ou de durits pouvant casser… Ni de boîte de vitesse (ici remplacée par un réducteur) et ses éventuels soucis.

Bien que lourde et massive, la batterie d’alimentation n’a pas besoin d’entretien spécifique en dehors d’une éventuelle défaillance. Attention : la batterie d’accessoires (pour les essuie-glaces, par exemple) demeure sur les véhicules électriques. Il convient toujours de s’assurer du bon fonctionnement de cette dernière.

Les voitures électriques récupèrent l’énergie cinétique de vos roues lorsque vous levez le pied de l’accélérateur, à l’image d’un frein moteur. Ceci contribue à réduire la sollicitation du système de freinage. La durée de vie des plaquettes ou des disques est donc considérablement rallongée.

Ce qui ne change pas

En revanche, de nombreux accessoires nécessitent toujours un entretien. A commencer par la climatisation (recharge du fluide, remplacement du filtre, nettoyage du circuit). Parmi les autres consommables dont l’entretien ne change pas figure le liquide de lave-glace ou les essuie-glaces.

Comme pour les véhicules thermiques conventionnels, les constructeurs précisent dans le carnet d’entretien des intervalles de révision à suivre. Ceci prolonge la garantie de la marque et assure le bon contrôle (régulier) de toutes les pièces de sécurité.

Il convient donc de respecter ces prescriptions, le plus souvent exprimées en kilomètres ou en années. Plus légers, ces entretiens bénéficient le plus souvent de prix avantageux.

Là où il faut faire attention

Attention aux pneumatiques. Avec ses batteries, la voiture électrique pèse en général plus lourd qu’un véhicule essence ou diesel. De plus, le couple (c’est-à-dire la « force » du moteur) est disponible immédiatement. Le poids plus élevé ou les transferts de masse plus rapides contribuent à accélérer l’usure des pneus.

Les fabricants ont réagi en renforçant leurs produits et en les adaptant aux contraintes liées aux véhicules électriques. Problème : ces pneus spécifiques coûtent en moyenne plus cher que les gommes conventionnelles. Il convient tout de même de s’assurer régulièrement de leur pression et de leur bon état. D’abord pour consommer moins – rouler sous-gonflé pénalise l’autonomie de votre véhicule – mais aussi et surtopour votre sécurité.

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