Faut-il encore acheter une voiture diesel ?

Publié par André le 21/08/2023
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Malgré tout le haro qui pèse sur lui et la multiplication des ZFE, le diesel n’est pas mort. Il convient de nuancer. Explications.

Après des décennies durant lesquelles le diesel a été encensé, poussé par les pouvoirs publics, les constructeurs et la presse automobile, il est désormais montré du doigt et sera, à terme, totalement banni.

Avec un constructeur qui fut le plus gros fabricant mondial de moteurs diesel, PSA Peugeot-Citroën pour ne pas le nommer, et un prix au litre très avantageux, le diesel connut, en France, son apogée dans les années 2010, 2011 et 2012.

Un taux record de diesel en France, au début des années 2010

Le taux de dieselisation du marché français du neuf y dépassa alors les 70%. Autre triste record mondial ! Une aberration sur le plan écologique et sanitaire, en particulier à une époque où les normes anti-pollution étaient nettement moins sévères. Les constructeurs en firent les frais à leurs dépens avec le fameux diesel-gate. Le diesel est désormais vertement critiqué, avec parfois autant de mauvaise foi qu’il a autrefois été exagérément plébiscité. Il convient alors de relativiser. Si les diesels les plus anciens, encore nombreux sur nos routes, en province notamment, sont une hérésie sur le plan environnemental, les diesels les plus récents (Euro 5 et Euro 6) ne sont pas plus polluants que certains vieux modèles essence, voire même moins ! Tout dépend des polluants pris en compte.

Non, le diesel n’est pas mort !

Donc, non, le diesel n’est pas mort, et il est encore possible d’acquérir un tel modèle et de pouvoir rouler encore longtemps à son volant. D’autant que le prix du litre de gazole a beau avoir fortement augmenté, au point de dépasser celui du super, il est compensé par une consommation moindre. Il convient cependant de distinguer en fonction de son type, de son âge et de la vignette Crit’Air dont il bénéficie.

Les contraintes liées aux ZFE

Toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants – soit 45 d’entre elles – seront tenues, d’ici le 31 décembre 2024, d’appliquer les restrictions de circulation liées au fameuses ZFE (Zones à faibles Émissions). Reste que cette application reste au bon vouloir des élus. Ce qui leur laisse une certaine marge de manœuvre. Certains tentent de faire du zèle, comme à Paris, ou au contraire d’assouplir, ou de repousser, leur application. Si les diesel ne devraient être totalement bannis qu’à l’échéance 2035, leur circulation sera progressivement réduite d’ici là, en fonction de leur âge et de leur vignette Crit’Air.

Les diesel Crit’Air 5 (diesel d’avant 2001), Crit’Air 4 (diesel d’avant 2006), et à fortiori ceux non classés sont – théoriquement – déjà interdits dans les ZFE.

Les Crit’Air 3 (diesel d’avant 2011) le seront théoriquement à partir du 1er juillet 2023.

Enfin, en 2024, aucun diesel ne pourra – théoriquement là encore – circuler dans certaines  ZFE comme Paris. Ce qui correspond aux diesel Crit’Air 2, sachant qu’aucun diesel ne satisfait au Crit’Air 1. Seules exceptions, les voiturettes diesel sans permis ! Reste que cette mesure sera, là encore, difficile à appliquer en raison des différents reports qui ont déjà eu lieu.

Bref, quitte à acheter un diesel, il est alors impératif de choisir un modèle récent, répondant aux normes Euro 5 et Euro 6 (Crit’Air 2).

Que risque-t-on en cas de non respect ?

La répression commencera véritablement le jour où les caméras de vidéo-verbalisation, en cours d’installation à l’entrée des grandes villes, seront opérationnelles. A savoir, pas avant 2024 et au plus tard le 1er janvier 2025… Si cette mise en oeuvre n’est pas, ici encore, repoussée. Les contrevenants risqueront alors un amende de classe 3, d’un montant de 68 € (45 € en cas de règlement sous 15 ou 30 jours, selon le moyen de paiement).

Exemples de modèles diesel Crit’Air 2 d’occasion en vente dans le réseau Gueudet Automobile, à partir de 6 500 €.

Petites polyvalentes

  • Peugeot 208 1.4 Hdi Urban Soul de 2014 et 73 000 km : 9 490 €
  • Citroën C3 II BlueHdi 100 Feel Nav de 2019 et 48 000 km : 9 980
  • Dacia Sandero 1.5 dCi 90 Lauréate de 2017 et 81 000 km : 10 490 € (ou 171 € par mois)
  • Renault Clio IV 1.5 dCi 75 Business de 2018 et 77 000 km : 10 990 € (ou 175 € par mois)

Crossovers urbains

  • Peugeot 2008 I 1.6 e-HDi Allure de 2014 et 85 000 km : 11 990 €
  • Renault Captur I 1.5 dCi 90 Zen de 2018 et 64 000 km : 11 990 € (ou 198 € par mois)
  • Citroën C3 Aircross BlueHDi 100 Feel de 2018 et 48 000 km : 14 599 € (ou 238 € par mois)

Berlines compactes

  • Peugeot 308 II 1.5 BlueHDi 100 Active Business de 2019 et 71 000 km : 12 990 €
  • Citroën C4 II BlueHDi 100 Feel de 2017 et 43 000 km : 13 400 € (ou 234 € par mois)
  • Renault Mégane IV 1.5 dCi 90 Life de 2018 et 69 000 km : 13 995 € (ou 224 € par mois)

SUV familiaux

  • Dacia Duster II 1.5 Blue dCi 115 Essentiel de 2019 et 72 000 km : 14 635 €
  • Renault Kadjar 1.5 dCi 110 Intens EDC de 2017 et 72 000 km : 16 990 € (ou 278 € par mois)
  • Peugeot 3008 II 1.6 BlueHDi 120 Active Business de 2017 et 58 000 km : 18 990 €
  • Citroën C5 Aircross BlueHDi 130 Business + de 2019 et 67 000 km : 22 990 € (ou 307 € par mois)

Grandes routières

  • Renault Talisman 1.6 dCi 130 Intens de 2018 et 45 000 km : 19 690 € (ou 322 € par mois)
  • BMW 518d Lounge Plus de 2015 et 87 000 km : 21 490 € (ou 427 € par mois)
  • Skoda Superb 2.0 TDi 190 DSG6 de 2018 et 95 000 km : 21 490 € (ou 351 € par mois)

Plus de 2 000 modèles d’occasion diesel Crit’Air 2 en vente dans le réseau Gueudet Automobile

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