Essai Renault Captur : une remarquable polyvalence

Publié par André le 13/10/2022
Essai Renault Captur : une remarquable polyvalence

Le Renault Captur est l’un des deux crossovers urbains les plus appréciés du marché, au coude à coude avec son principal rival, le Peugeot 2008. Il s’agit sans aucun doute de l’un des plus aboutis.

Après une première génération déjà très réussie, dont le succès ne s’est jamais démenti, ce Renault Captur II, apparu fin 2019, est parvenu à progresser dans tous les domaines. En commençant par un design très séduisant qui, à 42%, demeure sa première raison d’achat

Immédiatement reconnaissable, il se caractérise toujours par son pavillon “flottant”, ses surfaces vitrées réduites et ses grandes jantes – jusqu’à 18” – qui renforcent sa musculature. Entièrement redessinées, ses faces avant et arrière adoptent d’élégantes signatures lumineuses en “C”, désormais chères à Renault, avec des optiques avant full-LED. 

Il offre le choix entre pas moins de 90 combinaisons de teintes grâce à 11 coloris de carrosserie et 4 de pavillon, complétées par 3 packs de personnalisation. Côté gabarit, il atteint désormais 4,23 m, soit 11 cm de plus que son prédécesseur.

Renault Captur : vie à bord

Un gabarit assez flatteur pour la catégorie, qui profite directement à l’habitabilité avec un espace aux jambes arrière (plus 2 cm en empattement) et une largeur aux coudes augmentés (la banquette est plus large de 4 cm). Qualités renforcées par un très bon confort d’assise et une bonne visibilité, ce qui est loin d’être toujours le cas à l’arrière. 

La modularité est assurée par une banquette coulissante sur 16 cm, qui permet notamment de faire passer le volume du coffre de 422 à 536 litres, valeur record du segment. Laquelle atteint jusqu’à 1 275 litres une fois les dossiers 40/60 rabattus, libérant un plancher plat. Sans oublier, comme toujours chez Renault, de multiples espaces de rangement, à l’image de la boîte à gants façon tiroir. 

Étroitement dérivée de celle de la Clio, la planche de bord adopte un design sobre et élégant, en forme de vague, avec une console centrale haute, qui devient même flottante sur les versions dotées d’une boîte automatique. Elle est surmontée d’une tablette multimédia de 7” ou 9”3, parfaitement accessible. Les matériaux sont de grande qualité, tout comme la finition, avec des revêtements “soft” partout où le corps est susceptible d’être en contact direct. Jusqu’à six teintes d’habillages sont proposées auxquelles s’ajoutent huit ambiances lumineuses. 

La position de conduite dominante est à même de satisfaire tous les gabarits tandis que l’ergonomie très aboutie ne souffre guère que d’un relatif manque de maintien latéral des sièges, par ailleurs très confortables. A noter que les finitions hautes ont droit à un combiné-compteurs digital, et paramétrable, qui permet notamment de relayer les informations du GPS. 

Renault Captur : sur la route

Un bilan positif qui se poursuit volant en mains. En adoptant l’excellente plateforme de la Clio, ce Captur est devenu plus rigoureux avec une direction plus précise et un train avant plus incisif, tout en offrant une douceur de conduite, et de commandes, typiquement Renault. Moins sujet au roulis, grâce à un amortissement affermi, il vire plus à plat sans pour autant offrir le même dynamisme que celui de la Clio. Un amortissement qui, sans jamais se montrer inconfortable, peut susciter, sur certaines inégalités, quelques réactions sèches, en particulier quand il est chaussé en 18”. Sa douceur de conduite, sa maniabilité et son gabarit raisonnable le rendent également très agréable en usage urbain et périurbain.

Renault Captur : les motorisations

Pas de mystère, on retrouve sous le capot de ce Captur bon nombre de moteurs de la Clio. L’offre de base débute par le petit 3-cylindres 1.0 litre turbo essence de 90 ch, décliné dans une variante 100 ch bi-carburation essence-GPL, nettement plus économique à l’usage. On passe ensuite aux 4-cylindres : 1.3 TCe 140 mHEV, un bloc micro-hybridé de 140 ch qui a remplacé le précédent 1.3 TCe 130, et TCe 160 (ex TCe 155), lui aussi micro-hybridé, et associé à l’excellente boîte robotisée à double embrayage EDC 7 rapports. Viennent ensuite deux séduisantes motorisations hybrides, 145 ch non rechargeable, et 160 ch rechargeable, qui associent performances, agrément et sobriété. Aucune version diesel n’étant désormais plus proposée depuis l’abandon des dCi 95 & 115 ch. 

Renault Captur : les équipements

Une fois de plus chez Renault, la dotation s’avère fort complète avec, dès la finition de base, un freinage d’urgence avec détection des piétons et des cyclistes, une aide au maintien dans le voie, la lecture des panneaux, un régulateur-limiteur de vitesse, la climatisation, la banquette coulissante 40/60, l’écran multimédia tactile avec interface smartphone, le bluetooth, les phares full-LED, etc. S’y ajoutent, sur les finitions supérieures, un détecteur d’angles morts, une conduite autonome de niveau 2, des phares-codes automatiques, des radars de manœuvre, une caméra 360°, un chargeur par induction ou encore une sellerie cuir.

Renault Captur : notre avis

Très séduisant esthétiquement, encore plus sûr et rigoureux, plus agréable à conduire, plus habitable et toujours aussi modulable, le Captur offre une homogénéité qui en fait l’un des meilleurs crossovers urbains du marché. Tout juste pourra-t-on lui reprocher le relatif manque de moelleux de son amortissement.

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