Voiture radar : comment les détecter, quelles sanctions, quels sont les modèles ?
Les voitures radar sont devenues incontournables pour le contrôle des vitesses sur les routes françaises. En ville comme sur autoroute, ces modèles sont capables de flasher les contrevenants et de relever diverses infractions routières.
Comment savoir si c’est une voiture-radar ?
Reconnaître une voiture radar peut être délicat, surtout avec les modèles récents de voitures banalisées. Cependant, il existe des signes pour les repérer.
Souvent, ces véhicules sont équipés de petites caméras et de dispositifs radar embarqués dans les pare-chocs avant et arrière. Un autre indice est la plaque d’immatriculation qui peut être spécifique. Les forces de l’ordre et les sociétés privées mandatées par l’État utilisent ces voitures radar privatisées pour surveiller la vitesse des véhicules et d’autres infractions. Ces automobiles peuvent circuler dans les deux sens, détectant les excès de vitesse aussi bien en face qu’en arrière.
Qui peut être voiture-radar ?
Les voitures radar ne sont pas uniquement exploitées par les forces de l’ordre. Depuis quelques années, des sociétés privées telles que Mobiom, prestataire de l’État, peuvent exploiter ces véhicules.
En Normandie, Bretagne, Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine, Hauts-de-France et Grand-Est, ces entreprises jouent un rôle important dans le contrôle des vitesses et des infractions routières.
Les chauffeurs privés, formés spécifiquement, conduisent ces automobiles sous le mandat de l’État pour augmenter le nombre de voitures radars en circulation sans mobiliser plus de policiers ou de gendarmes.
Actuellement, on dénombre 400 véhicules banalisés en circulation en France, une part importante étant gérée par des sociétés privées.
Quelles infractions prend la voiture-radar ?
Les voitures radar sont principalement employées pour détecter les excès de vitesse, mais elles peuvent aussi constater d’autres manquements au Code de la route. Elles peuvent flasher les conducteurs qui ne respectent pas les limitations de vitesse, qui utilisent leur téléphone au volant, ou qui ne respectent pas les distances de sécurité.
Ces automobiles embarquent des systèmes sophistiqués capables de relever ces délits de manière précise, contribuant ainsi à la sécurité routière en France. Ces dernières années, les radars routiers en France ont généré environ 800 millions d’euros de recettes par an.
Est-ce que la voiture radar prend dans les deux sens ?
Oui, la plupart des voitures radar modernes sont équipées pour mesurer la vitesse des véhicules dans les deux sens de circulation de la route.
Grâce à des radars embarqués situés à l’avant et à l’arrière de l’auto, ces dispositifs peuvent enregistrer les excès de vitesse venant de face ou de derrière.
Est-ce que la voiture radar flashe en ville ?
Oui, les voitures radar peuvent également flasher en ville. Elles sont utilisées pour contrôler la vitesse des véhicules dans les zones urbaines où les limitations de vitesse sont souvent plus strictes.
Ces dispositifs permettent de détecter les excès de vitesse, pour diminuer l’impact de la vitesse en milieu urbain. Les modèles banalisés peuvent circuler discrètement et enregistrer les délits sans être facilement repérables par les automobilistes.
Quelles sont les voitures radar ?
Les voitures radar peuvent être de différents modèles et marques, mais elles sont généralement choisies pour leur discrétion et leur capacité à se fondre dans le trafic.
Parmi les véhicules les plus couramment utilisés, on trouve des modèles comme la Peugeot 308, la Citroën Berlingo, la Renault Mégane, la Volkswagen Passat, et la Skoda Octavia.
Ces voitures banalisées sont choisies non seulement pour leur performance et leur fiabilité, mais aussi pour leur apparence ordinaire qui ne suscite pas la méfiance des automobilistes.
En 2024, le nombre total de radars sur le territoire, y compris les radars fixes, mobiles et embarqués, est estimé à environ 4 600 dispositifs, avec une stabilisation après une augmentation significative ces dernières années.
Voiture radar : quelles sont les sanctions ?
Les sanctions pour les infractions relevées peuvent être sévères. Pour les excès de vitesse, les amendes varient en fonction de la gravité de l’infraction :
- Excès de vitesse inférieur à 20 km/h : 68 euros en agglomération (135 euros hors agglomération) et retrait d’un point sur le permis de conduire.
- Excès de vitesse de 20 à 29 km/h : 135 euros et retrait de deux points.
- Excès de vitesse de 30 à 39 km/h : 135 euros et retrait de trois points.
- Excès de vitesse de 40 à 49 km/h : 135 euros et retrait de quatre points.
- Excès de vitesse supérieur à 50 km/h : 1500 euros, retrait de six points et suspension de permis pouvant aller jusqu’à trois ans.
En cas de récidive d’excès de vitesse supérieur à 50 km/h, le conducteur risque une peine de trois mois de prison, une amende de 3750 euros, une suspension du permis pouvant aller jusqu’à trois ans, la confiscation du véhicule et l’annulation du permis avec interdiction de le repasser pendant trois ans.
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