Malus 2024 : ces voitures subissent le malus écologique de plein fouet

Publié par Laurent le 22/12/2023
Malus 2024 : ces voitures subissent le malus écologique de plein fouet

Voici l’impact du malus écologique 2024 sur le marché automobile : le prix explose pour certains modèles souvent sportifs ou familiaux. Découvrez la liste des modèles qui subissent de plein fouet la nouvelle règlementation.

L’année 2024 marquera un tournant décisif dans l’industrie automobile avec l’introduction d’un barème renforcé pour le malus écologique 2024. Initiée par le gouvernement d’Elisabeth Borne, cette réforme augmentera considérablement les coûts pour plusieurs modèles automobiles.

Ces modèles menacés par le nouveau malus écologique

Ford Focus ST : un avenir incertain

La Ford Focus ST, un modèle emblématique de la gamme Ford, affronte une période critique. Actuellement, son prix de 41 700 € est déjà fortement impacté par un malus de 10 980 €. En 2024, avec le nouveau barème, le coût total pour acquérir ce véhicule atteindra au moins 70 113 €, soit une augmentation de plus de 33%. Cette hausse significative rend incertain l’avenir de ce modèle sur le marché.

Toyota GR Yaris : un coût de possession en hausse

La Toyota GR Yaris, un modèle compact et sportif, se trouve également dans une situation précaire. Avec un malus limité à 12 552 € en 2023, son prix était déjà un sujet de préoccupation. Cependant, l’année 2024 verra ce malus presque tripler (malus de 35 346 €), propulsant le coût total du véhicule à 72 746 €. Ce montant élevé risque de dissuader de nombreux acheteurs potentiels.

Audi SQ2 : un luxe devenant inaccessible

L’Audi SQ2, un modèle de SUV urbain de luxe, subira une augmentation de prix drastique. Vendu à 56 410 €, le véhicule est déjà soumis à un malus significatif de 13 682 € en 2023. L’année suivante, ce montant sera multiplié par trois, portant le prix total à un vertigineux 92 345 €. Ce changement rendra probablement ce SUV de 300 ch inaccessible pour la majorité des consommateurs.

Les conséquences du durcissement des règles

Honda Civic Type R : vers un prix prohibitif

La Honda Civic Type R, réputée pour ses performances sportives, est confrontée à une augmentation de prix significative. Avec un tarif de base de 57 220 € et des émissions de CO2 de 186 g/km, elle était déjà sujette à un malus de 12 552 € en 2023. Le nouveau barème prévoit une augmentation à 35 346 €, ce qui élèvera le prix total de la voiture à 92 566 € en 2024, un montant qui dépasse largement le seuil de ce que de nombreux consommateurs sont prêts à payer pour un véhicule de cette catégorie.

Mercedes-AMG Classe A : franchir la barre des 100 000 €

La Mercedes-AMG Classe A, en particulier dans ses variantes A 35 4MATIC et A 45S 4MATIC+, est un autre modèle qui subira de plein fouet les effets du nouveau barème. En 2024, avec l’inclusion du malus, le prix de ces véhicules dépassera la barre des 100 000 €, un seuil auparavant impensable pour une berline compacte. Cette augmentation place la Classe A dans une gamme de prix nettement supérieure, ce qui pourrait limiter considérablement son attractivité sur le marché.

Les perspectives du marché face aux nouvelles réglementations

L’avenir des véhicules sportifs et luxueux

Ces nouvelles réglementations auront un impact profond sur le segment des voitures sportives et luxueuses. Plusieurs modèles très prisés verront leur prix de vente potentiellement doubler en raison du malus accru. Cette situation pourrait entraîner une redéfinition des segments de marché, les consommateurs se tournant vers des alternatives plus abordables ou le marché secondaire.

Dans le contexte du renforcement du malus écologique, non seulement les voitures sportives, mais aussi des véhicules familiaux et utilitaires subiront des hausses importantes de taxes. Le Ford Tourneo Custom, en versions diesel EcoBlue de 150 ch et 170 ch, affronte un malus de 60 000 €, principalement en raison de ses émissions de CO2 de 194 g/km.

Le Skoda Kodiaq, dans sa version RS de 245 ch, illustre également cette tendance. Pour les modèles 5 places et 7 places, vendus respectivement à 55 810 € et 57 010 €, les pénalités CO2 atteignent 48 901 € et 55 023 €, auxquelles s’ajoute un malus au poids de 1 200 € et 1 520 €. Ainsi, le malus total pour ces SUV familiaux s’élève à 50 101 € et 56 543 €.

L’Audi Q5 45 TFSI quattro S tronic de 265 ch n’échappe pas non plus à cette tendance. Avec des émissions de CO2 de 191 à 192 g/km, ce modèle subit un malus combiné (CO2 + poids) de 52 066 € à 55 302 €, sur un prix de vente variant de 60 310 € à 69 210 €.

Ces augmentations pourront être légèrement atténuées grâce à l’abattement famille nombreuse, qui permet actuellement une déduction de 20 g/km de CO2 par enfant à partir de trois enfants. Cependant, le gouvernement prévoit de limiter cet avantage à une demande tous les deux ans dans le projet de loi de finances 2024. Cette mesure affectera également certains pick-up comme le Ford Ranger, le Toyota Hilux et le Volkswagen Amarok dans leurs versions double cabine, qui ne bénéficieront plus de ces exemptions fiscales.

Alternatives et adaptations du marché

Face à ces augmentations, les automobilistes pourraient explorer des alternatives telles que les voitures 0 émission, qui offrent des avantages fiscaux et environnementaux. Par ailleurs, le marché de l’occasion pourrait connaître un essor, les acheteurs cherchant à éviter les coûts élevés associés aux nouveaux modèles soumis au malus.

Le renforcement du malus écologique en 2024 va redéfinir le marché. Les modèles autrefois populaires pourraient disparaître ou devenir des produits de niche, tandis que les constructeurs et les consommateurs s’adapteront à cette nouvelle réalité économique et environnementale. A l’image de la nouvelle Renault Espace, seule voiture française concernée par le malus 2024. Cette réforme pourrait accélérer la transition vers une mobilité plus durable, en favorisant les voitures électriques et en réduisant l’empreinte carbone du secteur automobile.

Un vaste choix de voitures électriques dans le réseau Gueudet 1880

Fort de 148 concessions représentant pas moins de 15 marques, le réseau Gueudet 1880 propose la plupart des modèles électriques neufs. Mais aussi des dizaines de modèles électriques d’occasion. Parmi lesquels de nombreuses Renault Zoe (à partir de 8 500 €), Twingo E-Tech (à partir de 17 000 €) et Mégane E-Tech, des Peugeot, e-208 (à partir de 24 000 €) et e-2008, des Citroën ë-C4, des Nissan Leaf (à partir de 12 000 €). Ainsi que de nombreux autres modèles, souvent premium : BMW i3, i4, iX3 ou iXTesla Model 3 (à partir de 43 000 €), Audi e-tronVolkswagen ID3 et ID5Hyundai Ioniq ou encore Mini Electric. Sans oublier des véhicules utilitaires : Citroën ë-Jumpy, Opel Vivaro-e, Toyota Proace Electric City.

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