Permis raté : il envoie son sosie passer l’examen après 12 échecs !

Publié par Laurent le 07/10/2023

En Belgique, un homme a élaboré un plan insolite après douze tentatives infructueuses pour obtenir son permis de conduire : il a envoyé un sosie pour passer l’examen à sa place. Cette stratégie a-t-elle fonctionné ? Plongeons dans les détails de cette affaire étonnante.

Douze échecs et une décision surprenante

Pour la plupart des gens, échouer à un examen peut être décourageant. Mais après douze échecs successifs lors de l’examen théorique du permis de conduire, un Ghanéen résidant à Grammont, en Belgique, a décidé d’adopter une approche différente. Son permis obtenu dans son pays d’origine n’étant pas reconnu en Europe, et désireux de trouver un emploi nécessitant un permis de conduire, il a mis au point un stratagème inattendu : faire appel à un sosie pour passer l’examen à sa place.

Un choix audacieux : Mons et son « sosie »

Espérant trouver une atmosphère d’examen plus clémente, l’homme a choisi la ville de Mons en Wallonie pour son plan, après avoir entendu dire que les examinateurs y étaient plus indulgents. Il a donc recruté un autre homme, originaire du Congo, qui, bien qu’il ait certaines ressemblances avec lui, n’était pas une copie conforme.

Le discernement de l’examinateur

Leur plan semblait presque parfait, mais ils avaient sous-estimé la perspicacité des examinateurs de Mons. Malgré quelques ressemblances entre les deux hommes, un examinateur vigilant a détecté la supercherie. Ce qui était censé être une solution ingénieuse s’est transformé en un cauchemar judiciaire.

Les répercussions légales

A la suite de cette ruse, une plainte a été déposée contre l’homme et son complice pour « faux, usage de faux et tentative d’escroquerie ». L’affaire a été portée devant le tribunal correctionnel le 7 septembre 2023. Si la défense a critiqué la qualification de « faux », arguant que la carte d’identité présentée était authentique, le ministère public a parlé d’un « faux intellectuel ». Les conséquences potentielles pour leur acte ? Une peine d’un an de prison avec sursis probatoire pour le Ghanéen, et deux cents heures de travail pour son complice congolais. Si aucun d’entre eux n’avait eu de démêlés judiciaires précédents, le jugement est attendu ce mois-ci.

Lumière au bout du tunnel ?

Malgré cette mésaventure, il semblerait que l’avenir de l’accusé ne soit pas complètement sombre. Selon son avocat, il aurait une offre d’emploi près de chez lui, qu’il pourrait atteindre en train. Si le permis de conduire soit toujours hors de portée pour le moment, il semble que sa détermination à trouver un emploi soit enfin récompensée.

A retenir

Cette histoire rappelle l’importance de la persévérance et de l’intégrité, même face à des défis répétés. Alors que la tentation de trouver des raccourcis peut être forte, les conséquences peuvent être lourdes. Mais avec espoir et détermination, de nouvelles portes peuvent s’ouvrir, même dans les moments les plus difficiles.