Essai Nissan Ariya : le nouveau SUV 100% électrique

Publié par André le 29/06/2023
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Le Nissan Ariya est le premier SUV électrique de la marque japonaise, longtemps réputée pour sa berline Leaf. Il doit affronter de nombreux concurrents. Son ramage est-il à la hauteur de son plumage ?

Douze ans après la berline Leaf, qui fut un temps le modèle électrique le plus diffusé au monde, Nissan commercialise depuis septembre 2022 son nouveau SUV Ariya, dévoilé dès la mi-2020. Développé sur la plateforme CMF-EV de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, inaugurée par la Mégane E-Tech, ce SUV, long de 4,60 m, affronte les Skoda Enyaq et Volkswagen ID4 & ID5 et autres Hyundai Ioniq 5 & Kia EV6. Sans oublier certains outsiders chinois bon marché comme le MG Marvel R.

Initialement apparu en trois versions, Advance, Evolve et e-4orce Evolve 4×4, il se décline depuis mars 2023 dans une nouvelle version d’entrée de gamme Engage, disponible à partir de 45 800 €, qui bénéficie du bonus de 5 000 €, réservé aux modèles électriques dont le tarif ne dépasse pas 47 000 €. De même, une version haut de gamme développant 394 ch est-elle désormais également proposée.

A bord du Nissan Ariya

L’ambiance à bord de ce nouveau SUV électrique s’avère plutôt zen avec un mobilier très épuré, une planche de bord horizontale, avec des écrans numériques orientés vers le conducteur, et des revêtements en microfibre. Un design qui répond parfaitement à celui de la carrosserie, résolument moderne.  S’y ajoute une originale console centrale et un espace de rangement qui coulissent… électriquement. Un gadget qui amusera, un temps, les enfants, petits et plus plus grands, mais qui ne s’avère pas particulièrement commode à l’usage. La sensation d’espace est quant à elle renforcée par des contre-portes généreusement creusées et un plancher parfaitement plat, y compris entre les deux passagers avant.

Si la plupart des commandes, comme celle de la climatisation, sont tactiles et à retour haptique (on sent que l’on a actionné la commande), elles obligent le plus souvent à quitter les yeux de la route.

Des places arrière accueillantes

Faciles d’accès grâce à leur angle d’ouverture généreux, les places arrière se montrent accueillantes avec un espace aux jambes généreux, des dossiers judicieusement inclinés et une banquette assez moelleuse, y compris au centre, ce qui est rare. Le plancher plat est un plus, même si son implantation haut perchée impose d’avoir les jambes un peu trop relevées. Dommage également que malgré ses dimensions généreuses, l’Ariya doive se contenter d’un coffre de 468 litres ; un volume qui tombe même à 415 litres sur les versions à transmission intégrale.

Les équipements du Nissan Ariya

Engage

  • Régulateur de vitesse adaptatif
  • Aide au maintien dans la voie
  • Surveillance des angles morts
  • Projecteurs à LED adaptatifs
  • Feux et essuie-glaces automatiques
  • Radars de stationnement + caméra de recul
  • Climatisation automatique bi-zone
  • Tableau de bord numérique & écran central tactile de 12’3
  • Interface smartphone + chargeur à induction
  • Assistant vocal Amazon Alexa
  • Ports USB-A & C
  • Rétroviseurs rabattables
  • Jantes en alliage 19″
  • Chargeur embarqué de 7 kW

Equipements supplémentaires sur Advance

  • Navigation
  • Sièges avant électriques-chauffants
  • Hayon à assistance électrique
  • Pompe à chaleur

Equipements supplémentaires sur Evolve

  • Affichage tête haute
  • Aide au stationnement
  • Sièges avant ventilés
  • Toit ouvrant panoramique
  • Rétroviseur intérieur numérique
  • Volant à réglage électrique
  • Console centrale coulissant électriquement
  • Système audio Bose Premium

Equipements supplémentaires sur Evolve+

  • Sellerie en cuir matelassé
  • Jantes en alliage de 20″
  • Chargeur embarqué de 22 kW

Les motorisations du Nissan Ariya

L’Ariya offre le choix entre pas moins de quatre motorisations. Les deux versions traction disposent d’une seule machine électrique, de 218 ch (batterie de 63 kWh) ou 242 ch (87 kWh), développant un couple de 300 Nm. Délivrant initialement 306 ch (87 kWh) et 600 Nm, la version 4-roues motrices est désormais aussi disponible dans une déclinaison haut de gamme de 394 ch, encore plus performante, mais très onéreuse.

Au volant du Nissan Ariya

Malgré une direction assez incisive mais trop peu informative – comme sur la plupart des VE – cet Ariya jouit d’un comportement sûr mais placide. Avec une arrivée plutôt progressive du couple, les versions traction offrent une bonne motricité tandis que les performances de la version de base 218 ch n’ont rien de ridicule malgré une masse conséquente qui tourne autour des… 2 tonnes. Fort logiquement, les performances font un bond sur les versions 4×4, à la fois plus puissantes et plus coupleuses avec une valeur de couple qui double, de 300 à 600 Nm. S’y ajoute l’efficacité supérieure de la transmission intégrale. D’autant que l’Ariya hérite le nouveau système e-4orce inauguré par le X-Trail hybride. Il s’agit d’un système de répartition électronique du couple entre les essieux avant et arrière (de 0 à 100 %) auquel s’ajoute une sorte de super-ESP qui vient, par exemple, freiner les roues intérieures au virage, ou les arrière pour limiter les mouvements du train arrière lors d’un freinage d’urgence.

Un mode « e-pedal »

Côté freinage régénératif, on ne dispose d’aucun sélecteur. Il faut jouer avec les différents modes : l’Eco n’offre aucun “frein-moteur” puisqu’il s’agit d’un mode roue-libre, tandis que les modes Normal et Sport se contentent d’un léger frein-moteur qui, bien sûr, renforce la régénération. Reste le mode “e-pedal” qui l’augmente de façon nettement plus marquée, mais ne va pas jusqu’à l’arrêt complet.

Outre une grande douceur de conduite, cet Ariya fait valoir un amortissement confortable – légèrement perturbé par les jantes de 20” – et un beau silence de fonctionnement ; seuls quelques petits bruits aérodynamiques faisant leur apparition sur autoroute.

Côté consommations, selon les motorisations, celle-ci varie de moins de 15 kWh aux 100 km à rythme (très) paisible à plus de 20 kWh avec les grosses motorisations. Sachant, qu’au volant de ces dernières, elle peut vite s’envoler… Il n’y a pas de miracle ! De quoi bénéficier d’une autonomie réelle qui tourne autour de 400 km.

Reste la question de la recharge sachant que l’Ariya se contente d’une puissance maxi de 130 kW. Nissan annonce un temps de recharge de moins de 30’ sur une borne rapide (20 à 80%). Plus étrange est le fait que le pré-conditionnement de la température de la batterie avant une recharge ne soit pas géré automatiquement ; il faut donc l’activer manuellement en fouillant dans les sous-menus de l’écran central tactile. Nissan conseille de le faire 30 minutes avant une recharge sur borne rapide si la température extérieure est inférieure à 10°, mais le déconseille dans les autres cas afin de ne pas surconsommer !

Notre avis sur le Nissan Ariya

Plutôt moderne et original esthétiquement, cet Ariya demeure relativement classique technologiquement. La nouvelle version de base demeure toutefois une alternative séduisante face à ses nombreux concurrents.

Les tarifs du Nissan Ariya

De 45 800 € (218 ch, 63 kWh, Engage) à 70 400 € (394 ch, 87 kWh, Evolve+). Bonus de 0 à 5 000 €

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