Sièges chauffants : bonne ou mauvaise idée ?

Faut-il opter pour des sièges chauffants pour votre voiture ? A priori, la réponse peut sembler évidente… Cela dépend de la température extérieure et de votre utilisation (ou non) de votre voiture en hiver.

Ces dispositifs améliorent le confort en augmentant la température à la surface du siège. Ils sont liés à une commande située sur le tableau de bord, permettant d’allumer/éteindre le système. Le bouton permet aussi le plus souvent de régler l’intensité de la chaleur sur une échelle de 1 à 3.

Sur certains véhicules récents, l’utilisation d’une application sur le téléphone permet d’activer les sièges chauffants à distance, avant de rejoindre le véhicule. Le conducteur ou la conductrice peut alors monter dans un habitacle plus agréable lorsque le mercure est au plus bas.

Comment ça marche ?

Les sièges chauffants ne sont pas liés au système de chauffage de votre voiture.

Il s’agit en réalité d’un circuit électrique doté d’une résistance, à l’instar d’un grille-pain ou d’un sèche-cheveux. Cet élément – « traversé » par le courant électrique – génère de la chaleur.

La résistance est située sous les tissus du siège (en évitant bien évidemment les contacts avec les parties inflammables).

Histoire des sièges chauffants

Pour la petite histoire, c’est le groupe automobile américain General Motors (GM) qui a déposé le brevet du siège chauffant dès 1951 via l’ingénieur Robert L. Ballard. La première voiture équipée du dispositif fût la Cadillac Fleetwood Brougham.

Pour la petite histoire, sachez que c’était la banquette arrière qui bénéficiait du chauffage… ce modèle de luxe étant le plus souvent conduit par un chauffeur. Les sièges chauffaient automatiquement lorsque le thermomètre descendait sous la barre des 50° fahrenheit (10°C).

En Europe, c’est la marque suédoise Saab qui a introduit l’innovation au début des années 1970. Ils sont d’ailleurs très appréciés dans la partie septentrionale de notre continent et figurent sur une bonne partie des voitures neuves (au même titre que le volant chauffant).

Un coût supplémentaire

Selon une étude de l’automobile club allemand ADAC (Allgemeiner Deutscher Automobil-Club e.V.), la surconsommation s’élève à 0,1 litre aux 100 km lorsque les sièges chauffants sont actifs. Si vous parcourez 10 000 km chaque hiver, votre surconsommation sera équivalente à 18 euros environ.

A l’été, BMW a annoncé le lancement d’options sur abonnement. Sur plusieurs marchés – dont la France – la marque allemande propose de bénéficier des deux sièges chauffants avant pour 20 euros par mois, ou bien 180 euros pour une année. L’option est activée à distance.

Certains sites assurent également que les sièges chauffants sont responsables d’eruptions cutanées ou d’une baisse de la fertilité masculine. Celles-ci nous semblent davantage relever de la légende urbaine que de la science.

« Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo #SeDéplacerMoinsPolluer » 

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