5 pièges à éviter sur l’autoroute : nos conseils

La France compte 11 500 kilomètres d’autoroutes. Elles sont devenues, en un demi-siècle, les artères de notre pays, tant pour les transports de marchandises que pour les départs en vacances. Si la circulation est plus aisée qu’en ville ou sur le réseau secondaire (moins d’intersections, dépassements protégés, etc.), l’autoroute n’est pas sans piège. Dans cet article, nous vous donnons quelques astuces pour votre sécurité… et votre porte-monnaie.

La fatigue

Des bâillements de plus en plus fréquents, les yeux qui piquent, le cou qui se raidit, les temps de réactions qui s’allongent… Sur autoroute, baisses de vigilance et endormissement sont de vrais dangers. Selon une étude de l’Observatoire national interministériel sur la sécurité routière, la fatigue et la somnolence sont impliquées dans 17 % des décès sur autoroute.

La solution : identifiez rapidement les signes de fatigue et faites des pauses régulières. Pendant vos vingt minutes d’arrêt, vous pouvez par exemple pratiquer des étirements. Une petite sieste « flash » de quelques minutes peut également être réparatrice, notamment l’après-midi. Evitez aussi les longs trajets après un gros repas ou de nuit si vous n’avez pas assez dormi auparavant.

La vitesse excessive

Depuis le milieu des années 1970, les autoroutes françaises sont limitées à 130 km/h (ou 110, voire 90 km/h dans certaines zones dangereuses). Ce plafond a été fixé pour éviter aux automobilistes et motards de prendre des risques. Rappelons la distance de freinage d’une voiture lancée à 130 km/h est de près de 100 mètres.

La solution : roulez à votre rythme. Si rouler à 130 km/h paraît la solution logique, vous avez aussi le droit de rouler à 110 ou 100 km/h. Vous devez également adapter votre vitesse aux conditions (pluie, brouillard…) et à l’état du trafic. Une conduite coulée et adaptée est également moins fatigante sur des longs trajets. Et elle vous permet de faire des économies en abaissant votre consommation d’essence.

Le mauvais temps

Pluie, neige, brouillard, grésil, orage, vent… Quand les dieux de la route se mettent en colère, la palette de leurs méfaits est très large. Logiquement, sur autoroute, la vitesse élevée rend plus probable la perte de contrôle liée par exemple à l’aquaplanage (perte de contact entre le pneu et la chaussée). Un coup de vent peut vous faire dévier de votre trajectoire ou laisser des objets (branches, etc.) sur votre voie.

La solution : adaptez votre vitesse à la météo et soyez encore plus vigilant(e). Sur autoroute, comme sur route, la vitesse maximale est de 50 km/h si la visibilité est inférieure à 100 mètres. N’oubliez pas non plus d’allumer vos feux de brouillard lorsque les conditions sont difficiles. Evitez si possible les trajets lorsque les offices météo annoncent de fortes intempéries.

Les travaux et interventions

L’excellent état de nos autoroutes (notamment concédées) à un prix : les travaux sont fréquents. Des engins et des hommes peuvent ainsi intervenir sur la chaussée ou sur ses abords immédiats. De plus, des agents peuvent également être présents pour venir en aide à un véhicule en panne ou dans le cas d’un accident. La vitesse étant plus élevée qu’ailleurs et la somnolence plus prégnante, les risques de collision sont réels.

La solution : ne prenez pas de risques. Las travaux sont très souvent signalés à bonne distance par des panneaux et signaux lumineux. Adaptez votre vitesse à proximité de la zone concernée pour éviter tout danger. De même, restez attentifs lorsque vous voyez des flashs ou des cônes, notamment de nuit.

Les dépenses superflues

L’autoroute est un milieu fermé. Difficile, donc, de sortir de l’axe pour trouver une station moins chère ou un sandwich meilleur. Sur les aires, les tentations sont nombreuses… et les prix plus élevés qu’ailleurs.

La solution : un peu de bon sens. Avant de prendre l’autoroute pour un long trajet, n’hésitez pas à prendre un peu de temps pour faire le plein d’essence ou de diesel dans une station moins chère. Ou de prévoir un en-cas en amont…

« Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo #SeDéplacerMoinsPolluer » 

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