Conduite et orages : les bons réflexes
La conduite par temps d’orage se révèle encore plus dangereuse que sous la pluie dans la mesure où l’orage peut arriver de façon soudaine. Nos conseils de conduite.
La conduite sous une pluie d’orage impose un certain nombre de précautions pour limiter au maximum les risques d’accident, lesquels sont multipliés par deux ! Les orages sont d’autant plus traîtres qu’ils peuvent être aussi soudains que violents. Voici les principales règles de prudence et les bons gestes à adopter.
Avant le départ
Contrôlez l’état et la pression de vos pneumatiques
Seul lien entre votre voiture et la route, les pneumatiques sont primordiaux en termes de sécurité. Leur adhérence dépend de leur qualité, de leur état et de leur pression. Ayez toujours des pneus en bon état et vérifiez régulièrement leur pression.
Optimisez la visibilité
Assurez-vous que votre pare-brise est propre, que vos balais d’essuie-glace sont en bon état et n’oubliez pas d’utiliser votre essuie-vitre arrière ainsi que votre lunette dégivrante. Réglez votre climatisation pour éviter la formation de buée sur le pare-brise et les vitres. Entrouvrez au besoin légèrement une vitre. Petit rappel, n’essuyez jamais votre pare-brise avec vos mains, au risque d’y laisser des traces grasses qui ne vont qu’aggraver le problème.
Vérifiez la météo
Vérifiez les conditions météo sur votre trajet et repoussez au besoin l’heure de votre départ. Si les conditions sont vraiment trop mauvaises, ne prenez pas la route.
Sur la route
Réduisez votre vitesse
S’il s’agit d’une évidence que la majorité des automobilistes applique instinctivement, encore faut-il s’y contraindre. De plus en plus sûres, de mieux en mieux chaussées et de mieux en mieux insonorisées, les voitures modernes mettent souvent trop en confiance leur conducteur.
Il convient néanmoins de réduire drastiquement sa vitesse. Et ceci d’autant plus que le code de la route l’impose : en cas de pluie, et à fortiori d’orage, la vitesse limite passe de 130 à 110 km/h sur autoroute, de 110 à 100 km/h sur voie rapide et de 90 à 80 km/h sur les routes limitées à 90 km/h. En cas de visibilité inférieure à 50 m, on est même tenu de ne pas dépasser les… 50 km/h, ce que peu d’automobilistes savent et respectent. Quoi qu’il en soit, dans de nombreuses situations de pluie orageuse, les conditions vous obligent à réduire votre allure…
Adoptez une conduite coulée et repérez les zones à risque
Réduire sa vitesse ne suffit pas, il faut également conduire avec plus de douceur pour limiter les risques de perte d’adhérence. En évitant les accélérations brutales et les freinages intempestifs. Il faut redoubler de vigilance et anticiper plus que de coutume. Essayez de repérer les zones à risque : ciel noir à l’horizon, rideau de pluie, flaques, bas côtés sales, véhicules arrêtés, accidents…
Augmentez les distances de sécurité
Une anticipation qui s’accompagne d’une augmentation systématique des distances de sécurité afin, là encore, de prendre en compte une adhérence et une visibilité réduites.
Limitez au maximum les risques d’aquaplaning
Réduire sa vitesse limite les risques d’aquaplaning mais ne les évite pas. En cas de forte pluie, des flaques d’eau, voire de véritables mares, peuvent se former, en particulier sur les voies rapides et les autoroutes. Anticipez en repérant ces zones à risque et ralentissez à leur abord. Si vous sentez que votre voiture “surfe” sur l’eau, ne faites aucun mouvement brusque, ni coup de volant, ni coup de frein, contentez-vous de lever le pied de l’accélérateur et attendez la reprise d’adhérence. Surtout, ne paniquez pas !
Soyez particulièrement prudents lorsqu’il commence à pleuvoir
Les premières gouttes de pluie sur une chaussée sèche la rendent particulièrement glissante en raison des nombreuses impuretés qui s’y trouvent, notamment des hydrocarbures imbrûlés et de l’huile. Soyez encore plus prudent en virage et au freinage. Là encore, anticipez et utilisez le plus possible le frein moteur. Redoublez de vigilance en cas de grêle, laquelle dégrade totalement l’adhérence, alors sensiblement équivalente à celle de la … neige !
Redoublez de vigilance lors des dépassements
Soyez particulièrement prudents quand vous effectuez un dépassement sachant que la visibilité est fortement réduite, en particulier en cas de pluie d’orage. Prenez garde aux projections d’eau des véhicules que vous dépassez, en particulier quand il s’agit de poids-lourds. Anticipez en mettant vos essuie-glaces à la vitesse maxi avant de dépasser. Ou ne dépassez pas !
Utilisez vous phares et feux à bon escient
Allumez vos feux de croisement pour être mieux vus, éventuellement vos phares longue portée ou vos phares antibrouillards. En cas de visibilité drastiquement réduite, vous pouvez momentanément également utiliser vos feux arrière de brouillard sans oublier de les éteindre dès que les conditions s’améliorent.
Soyez particulièrement prudents lorsqu’il commence à pleuvoir
Les premières gouttes de pluie sur une chaussée sèche la rendent particulièrement glissante en raison des nombreuses impuretés qui s’y trouvent, notamment des hydrocarbures imbrûlés et de l’huile. Soyez encore plus prudent en virage et au freinage. Là encore, anticipez et utilisez le plus possible le frein moteur.
Attention aux arbres et poteaux
Redoublez de vigilance si vous traversez une forêt ou une zone boisée, des arbres – ou des branches – peuvent tomber sur la chaussée sous l’effet du vent ou de la foudre. Prenez également garde aux poteaux, en particulier ceux des lignes électriques…
N’hésitez pas à vous arrêter
Si la pluie devient trop intense et que la visibilité est fortement réduite par l’orage, n’hésitez pas à vous arrêter quelques instants dans un endroit sûr. Ne vous arrêtez en revanche jamais sous des arbres ou des poteaux, qui risquent de tomber, et restez dans votre voiture en évitant de toucher les parties métalliques. Si la foudre venait à tomber sur votre voiture, sachez que la caisse en métal, qui fait office de cage de Faraday, vous protégera.
Attention à la grêle !
Dernier conseil, en cas de risques de grêle, essayez de mettre votre voiture à l’abri, d’autant que les dégâts causés par la grêle sont loin d’être toujours couverts par votre assurance…
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