Voiture en hiver : 5 choses à ne pas faire !
La conduite en hiver impose quelques règles strictes, tant en ce qui concerne votre véhicule que votre conduite. Voici les choses à éviter et, à l’inverse, les bons gestes à adopter.
Les conditions de conduite en hiver sont aussi différentes que fluctuantes : températures basses, souvent inférieures à zéro, chaussées glissantes (pluie, neige, givre ou, pire encore, verglas), visibilité moindre, etc. Il convient dès lors d’avoir un véhicule en parfait état de fonctionnement et d’adapter sa conduite aux circonstances. Rappelons en outre que malgré un trafic moindre, les accidents sont aussi nombreux en hiver et que, dans 20% des cas, le conducteur est le seul impliqué après avoir perdu le contrôle de son véhicule.
Négliger l’état de son véhicule
Ne pas (faire) vérifier l’état mécanique de son véhicule avant l’hiver est une erreur qui peut être lourde de conséquences. Aussi convient-il de réviser votre véhicule avant les premiers frimas. Les fluides doivent être contrôlés, et surtout adaptés aux basses températures (liquide de refroidissement et de lave-glaces, notamment, doivent être de type antigel). Faites également vérifier vos freins qui doivent être en bon état ; un mauvais freinage ou un freinage déséquilibré peut avoir des conséquences d’autant plus fâcheuses que la chaussée est glissante. Vérifiez également l’état de vos phares et feux, et leur bon réglage. Ainsi que celui de votre batterie – qui doit délivrer aux environs de 12,5 volts (mesurable à l’aide d’un voltmètre). N’hésitez pas à la remplacer, surtout si elle sort moins de 10,5 volts.
Rouler avec des pneus non adaptés et/ou en mauvais état
Organes primordiaux pour la sécurité, les pneus représentent le seul contact entre votre véhicule et la chaussée ! Ils doivent, plus que jamais, être en bon état et à la bonne pression (en hiver, n’hésitez pas à légèrement les surgonfler – environ 0,2 bars – car ils perdent plus de pression par temps froid). Bien évidemment, si vous circulez dans des régions susceptibles d’être enneigées ou, pire, verglacées, faites monter des pneumatiques hiver ou 4-saisons, sur les quatre roues. D’autant plus que la loi Montagne les rend désormais obligatoires l’hiver, dans certaines régions, sur certaines routes.
Négliger la visibilité
Bien voir quand vous conduisez est une question de bon sens. Encore faut-il s’en préoccuper avant de prendre la route. L’hiver, les conditions de visibilité se dégradent fortement : il fait jour beaucoup moins longtemps, il y a souvent de la pluie, de la neige ou du brouillard, votre pare-brise et vos vitres peuvent être embués, givrés, enneigés ou sales. Remplacez vos balais d’essuie-glaces avant l’hiver. Si votre véhicule dort dehors, ne laissez pas les essuie-glace au contact du pare-brise afin d’éviter qu’ils restent collés et recouvrez le pare-brise d’un carton ou d’une couverture ; faites de même sur le capot moteur.
Ne pas adapter sa conduite
Là encore, c’est une question de bon sens. On adapte sa conduite aux conditions météo. On roule plus prudemment et moins vite. Et, plus que jamais, on anticipe : on teste l’adhérence de la chaussée (par exemple en freinant, un court instant, de façon appuyée à un moment où aucun véhicule ne vous suit, ou en démarrant de façon un peu sèche…), on ralentit plus tôt avant d’aborder un virage ou un véhicule qui vous précède, on conserve des distances de sécurité plus importantes avec les autres véhicules, on tient compte d’une visibilité réduite, etc. Bref, on adopte une conduite plus douce et plus coulée et on demeure particulièrement attentif et vigilant.
Ne pas vérifier son véhicule avant de prendre la route
Avant de prendre la route, en particulier dans le cas où le véhicule a couché dehors, on prend le temps de faire un peu chauffer habitacle et mécanique et on en profite pour nettoyer vitres et pare-brise. En excluant totalement d’utiliser le l’eau chaude, ce qui provoquerait un choc thermique qui pourrait être fatal à vos vitrages ! On évite, si possible, de trop solliciter la batterie en utilisant trop d’accessoires électriques en même temps (phares, climatisation, sièges chauffants…). Enfin, on adopte une tenue vestimentaire adaptée en évitant – comme c’est trop souvent le cas – d’être engoncé dans une grosse doudoune ou un gros manteau, qui risque de limiter l’amplitude de vos gestes en cas de besoin. Si l’on part pour un long trajet, dans des conditions hivernales difficiles, il faut penser à avoir des vêtements chauds à portée de main ainsi qu’une couverture et de l’eau.
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