5 pièges à éviter en montagne : nos conseils

Publié par André le 20/01/2023
5 pièges à éviter en montagne : nos conseils

Conduire en hiver, à fortiori en région montagneuse, ne s’improvise pas. Voici les erreurs à ne pas commettre.

La conduite en conditions hivernales est très différente et peut s’avérer parfois très délicate. Il faut non seulement avoir un véhicule en parfait état, mais aussi adapter sa conduite en perdant la plupart de ses réflexes habituels. Voici les principales choses à ne pas faire et, inversement, les attitudes et les réflexes à adopter.

Ne pas préparer son véhicule

Prendre la route en hiver sans avoir préparé son véhicule peut avoir des conséquences graves, voire dramatiques. Si votre véhicule est mal chaussé, avec des pneus été – parfois usés – n’a pas été révisé et que vous n’avez pas vérifié le bon fonctionnement des phares et des essuies-glaces, ne prenez pas la route !

Vos pneumatiques doivent être en parfait état et de type 4-saisons ou hiver si vous roulez en région montagneuse. Ils sont d’ailleurs rendus obligatoires par la loi Montagne, à certaines périodes et sur certaines routes, à l’appréciation des préfets. Vos balais d’essuie-glaces doivent, eux aussi, être en parfait état, l’idéal consiste bien sûr à les remplacer avant l’hiver. Les phares et les feux doivent être vérifiés et bien réglés (sans oublier les phares et feux anti-brouillards qui sont non seulement autorisés mais vivement conseillés quand les conditions de visibilité sont dégradées par la neige). Vos liquides de lave-glace et de refroidissement doivent être de type antigel et leurs niveaux vérifiés. Enfin, si vous partez pour un long parcours en conditions hivernales difficiles, ayez toujours avec vous une lampe de poche, des couvertures et de l’eau. Sans oublier de contrôler que vous disposez bien à bord d’un triangle et des gilets jaunes qui, rappeleons-le, sont obligatoires toute l’année.

Ne pas se tenir informé de la météo

Là encore, cet oubli peut avoir de lourdes conséquences. Si vous partez pour un long trajet et que vous traversez différentes régions, la météo hivernale aura le temps de se dégrader, même si elle paraissait bonne au moment de votre départ. A fortiori si vous êtes, ou vous rendez, en région montagneuse.

Avant de prendre la route, consultez plusieurs sites météo, en temps réel, des différentes régions que vous allez traverser. Et si vous voyez qu’elles peuvent se dégrader fortement, avec risques d’importantes chutes de neige, mieux vaut reporter votre voyage ou, au pire, prévoir une étape.

Partir sans pneus neige, ni chaînes…

Se retrouver sous la neige avec des pneus été, peut s’avérer dramatique, voire illégal dans certaines régions et sur certaines routes ! Que vous soyez ou non en région montagneuse, si vous roulez par des températures pouvant tomber sous zéro degré, le bon sens consiste à chausser votre voiture de pneumatique 4-saisons. Ou, mieux encore, de pneumatiques hiver. Si vous circulez dans des régions où les chutes de neige sont fréquentes, ayez dans votre coffre une paire de chaînes neige (ou, au minium, des chaussettes-neige).

Si vous devez chausser vos chaînes, à l’abord d’un col par exemple, n’attendez pas le dernier moment. Anticipez ! Et arrêtez-vous sur une aire de stationnement, un parking ou tout autre endroit sûr, afin d’y être en sécurité. Et assurez-vous d’être bien visible !

Conduire comme d’habitude !

Rouler à la même vitesse qu’en temps normal, sans anticiper ni tenir compte des conditions hivernales est purement et simplement une folie. Quoi qu’il en soit, si les conditions se dégradent vraiment, les lois élémentaires de la physique vous en empêcheront !

Bref, en hiver, avec des conditions de visibilité réduites par la faible luminosité et les intempéries, l’adhérence fortement – ou totalement – dégradée par le givre, la neige ou le verglas, il convient de rouler tout en douceur. Si réduire sa vitesse est une évidence, il faut aussi anticiper. Adopter une conduite sans gestes brusques, augmenter ses distances de sécurité, ne pas freiner brusquement et regarder loin devant, si possible ! Tenir compte des autres usagers, sachant que le danger peut aussi souvent venir d’eux.

Prendre le volant si vous n’êtes pas à l’aise et emprunter les axes secondaires

Les conditions de conduite hivernales sont particulièrement difficiles, stressantes voire dangereuses. Si vous n’êtes pas un conducteur/conductrice expérimenté(e), si vous ne vous sentez pas à l’aise ou, pire encore, si vous avez peur, évitez de prendre le volant. Et attendez que les conditions s’améliorent. Celà est encore plus vrai de nuit, sur de longues distances. Si vous devez impérativement prendre la route, n’hésitez pas à confier le volant à une personne plus à l’aise, plus aguerrie aux conditions difficiles que vous. Évitez les axes secondaires qui seront plus piégeux et qui risquent d’être plus enneigés. En cas de panne ou d’incident, vous risqueriez de vous y trouver bloqués.

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