Essai Volkswagen T-Roc : le SUV compact mais cossu

Publié par André le 23/02/2023

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Avec son positionnement premium, plutôt chic, et ses nombreuses versions, ce SUV compact s’est taillé une belle part de marché. Essai.

Lancé en 2017, ce Volkswagen T-Roc fait un véritable carton avec plus d’un million d’exemplaires vendus, dont 650 000 en Europe et 71 000 en France où il pointe à la 20ème place des ventes. Il est même parvenu à devancer la célèbre Golf dans le palmarès des ventes Volkswagen. Avec son positionnement dit “Access Premium”, autrement dit premium accessible, à la façon d’un Peugeot 3008, ce SUV offre un rapport encombrement-habitabilité judicieux avec ses 4,24 m de long. Il se positionne à mi-chemin entre SUV urbain, comme son petit-frère le T-Cross, et SUV familial compact. Surtout, il dispose d’une gamme riche de nombreuses motorisations de 110 à 300 ch, pour la sportive et exclusive version R, et de deux types de transmission, traction ou intégrale. Il est également le seul de son segment à proposer une déclinaison cabriolet, depuis l’abandon de la version cabriolet de la Range Rover Evoque. Son récent restylage de mars 2022 lui a offert quelques retouches esthétiques ainsi qu’une qualité de finition améliorée, laquelle s’est accompagnée de nouveaux équipements de série.

Volkswagen T-Roc : vie à bord

Déjà fort bien né avec une présentation sobre et sans fioritures, mais de bon goût, ce T-Roc voit sa planche de bord judicieusement retouchée. Elle intègre notamment une nouvelle tablette tactile – de 8 à 9”2 selon la finition – désormais positionnée un peu plus haut au centre le consolle centrale. Elle vient compléter une instrumentation entièrement numérique, livrée en série. Un nouveau volant apparaît également au bénéfice de l’ergonomie. Dommage que les commandes de climatisation ne soient que tactiles et non pas physiques. Une autre évolution concerne la qualité perçue avec l’abandon des plastiques durs qui dénotaient à bord d’une Volkswagen, à fortiori premium. Tous les revêtements sont désormais moussés, tandis que les contre-portes reçoivent un revêtement en simili ou en tissu selon les versions.

Si on est très à l’aise aux places avant, les passagers arrière, s’ils ne manquent pas d’espace, se sentent un peu confinés en raison d’une surface vitrée limitée. Rien à redire en revanche côté volume de chargement avec un coffre qui dispose de 445 litres à 5 (392 sur les versions intégrales 4Motion) et de presque 1 300 litres dossiers rabattus.

Volkswagen T-Roc : l’équipement

Depuis le restylage, les finitions de base, très peu demandées, ont été supprimées. La finition Life se révèle déjà généreuse avec l’affichage numérique 8″, la clim’auto bi-zone, les phares et essuie-glaces automatiques, ou l’aide au stationnement. La finition coeur de gamme Style y ajoute notamment l’instrumentation numérique 10″25, la navigation, le régulateur de vitesse adaptatif, la suveillances de angles morts, la lecture des panneaux, la caméra de recul ou les jantes alu 17”. La Style Exclusive dispose en plus de phares Matrix LED, d’une sellerie cuir, d’un hayon motorisé, d’une toit ouvrant panoramique et des jantes de 18”. Enfin, la finition R-Line mise sur un dynamisme accru avec un kit carrosserie et des jantes de 18” spécifiques, une direction à assistance variable, un châssis sport, une conduite semi-autonome, une sellerie noire spécifique, un pédalier alu ou encore une caméra de recul.

Au volant du T-Rock

Reposant sur la même plateforme modulaire MQB que la Golf, le T-Roc séduit par son agrément de conduite, très semblable à celui de sa soeur, et pour cause. Il marie ergonomie aboutie avec une position de conduite dominante, favorisant la visibilité, douceur et précision des commandes. Son comportement se révèle on ne peut plus rigoureux, à fortiori avec la transmission intégrale, non permanente (Haldex), 4Motion. Les aides à la conduite sont nombreuses avec freinage d’urgence avec détection des piétons, assistant au maintien dans la voie et réguateur de vitesse adaptatif, de série sur toutes les versions. Mention particulière à la boîte robotisée à double embrayage DSG7 mariant avec brio douceur et réactivité. L’amortissement, qui peut être piloté, offre quant à lui un judicieux compromis entre rigueur et confort, lequel est secondé par d’excellents sièges.

Les motorisations disponibles

L’offre débute par un petit mais vaillant 3-cylindres 1.0 litre essence de 110 ch. Elle se poursuit par le très convaincant 1.5 litre TSi de 150 ch qui se caractérise par son système de désactivation de 2 de ses 4 cylindres à charge partielle et son système de roue libre. C’est lui qui représente, de loin, le gros des ventes. Il offre le choix entre une boîte manuelle 6 rapports et l’excellente boîte robotisée à double embrayage DSG7. Le haut de gamme est ensuite constitué par la tonitruante version R dont le 2.0 litres délivre la bagatelle de 300 ch, exclusivement associés à la transmission intégrale 4Motion et à la boîte DSG7. Si aucune version hybride, ni même mild-hybride, n’est proposée, contrairement à la Golf, ce T-Roc est en revanche toujours disponible en diesel. Avec deux versions du sempiternel 2.0 TDi, 116 ch, boîte manuelle, ou 150 ch avec DSG7, laquelle offre le choix entre 2 et 4-roues motrices.

Volkswagen T-Roc : notre avis

S’il n’est pas donné, ce T-Roc a su séduire grâce à un judicieux positionnement entre gabarit et habitabilité, agrément de conduite, raffinement et design.