Conduite en hiver : nos conseils pour rouler en sécurité

Publié par André le 14/12/2022

Routes glissantes et visibilité réduite rendent la conduite en hiver difficile. Nos conseils pour rouler en sécurité.

Avant de conduire en hiver, la première chose est de s’assurer d’avoir une voiture en parfait état. Vous devez vérifier votre batterie et vos phares, vous assurer que vos liquides de refroidissement et de lave-glaces sont de type antigel, que vos essuie-glaces sont, eux-aussi, en parfait état. Sans oublier vos pneumatiques qui doivent être irréprochables et adaptés. L’idéal étant bien sûr de chausser des pneus hiver ou 4-saisons. Lesquels sont d’ailleurs rendus obligatoires par la loi Montagne, dans certaines régions, à certaines périodes et sur certaines routes. Sans oublier, dans le cas où l’on circule en région montagneuse, d’avoir dans son coffre une paire de chaînes ou de chaussettes à neige ainsi qu’une tenue adaptée au froid (doudoune, gants et bonnet notamment). Rappellons que le triangle de signalisation et le gilet jaune – obligatoires – sont plus que jamais indispensables.

Anticiper et adapter sa conduite

Pour affronter les routes hivernales, rendues glissantes par le froid – humidité, givre, neige et, pire encore, verglas – avec une visibilité souvent réduite, la première chose consiste à anticiper et adapter sa conduite. Ainsi convient-il de rouler moins vite, d’augmenter ses distances de sécurité et de regarder toujours loin devant. Rouler plus prudemment ne suffit pas, il faut aussi “lire la route” pour repérer les portions qui peuvent être rendues glissantes par le givre ou, pire encore, le verglas. Soyez particulièrement vigilants aux endroits où ils sont susceptibles d’apparaître (sous-bois, zones à l’ombre, ponts, etc.).

Conduite en hiver : douceur et sang froid !

Sur la neige, il convient de doser ses accélérations et de freiner le moins possible, ou en douceur, et d’utiliser son frein moteur, notamment en descente. Dans les virages, réduisez votre vitesse de façon drastique, et gardez une vitesse constante, sans accélérer ni freiner et en tournant le volant en douceur. En cas de dérapage, gardez votre sang froid et ne faites pas de geste brusque. Si votre voiture dérape en virage, contrebraquez en douceur et attendez qu’elle reprenne de la motricité.

Démarrage en douceur

Si vous avez des difficultés pour démarrer sur une surface glissante, vous pouvez déconnecter votre antipatinage – ce qui est possible sur la grande majorité des voitures qui en sont dotées – pour laisser les roues patiner un peu afin qu’elles reprennent de la motricité. Soyez particulièrement doux en accélérant et en embrayant ; n’hésitez pas à démarrer sur le deuxième rapport pour plus de progressivité !

Si vous savez que vous allez rencontrer de la neige, n’attendez pas le dernier moment pour installer vos chaînes ou vos chaussettes. Et équipez-vous dans un endroit sûr où vous ne risquez ni de gêner les autres usagers, ni de vous faire percuter !

Conduite en hiver : distances de sécurité

Dans la circulation, augmentez vos distances de sécurité afin de garder de la marge en cas de ralentissement ou de freinage des véhicules qui vous précèdent. Et prenez conscience que le danger peut, plus que jamais, venir des autres usagers.

Si vous ne vous sentez pas à l’aise pour conduire dans les conditions hivernales les plus difficiles, abstenez-vous, ou laissez le volant à quelqu’un de plus expérimenté. Vous pouvez aussi vous offrir un stage de conduite sur glace pour apprendre les rudiments et acquérir les bons réflexes. Il existe, en France, de nombreux circuits spécialisés.

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